Depuis mi-septembre, la chasse au gibier est ouverte dans les départements d’Ile de France.
Une information pas si anodine car durant cette période, le risque de heurt d’un gibier par un train augmente. On observe, notamment, de plus en plus de sangliers, en zone urbaine et périurbaine, ce qui engendre de lourdes conséquences.
Un impact matériel important
Un sanglier peut mesurer jusqu’à 1m20 de haut et peser près de 100 kilos, je vous laisse imaginer les dégâts si l’un d’eux traverse la voie. Non seulement, les traversées d’animaux peuvent endommager les voies ou déstabiliser les talus, mais surtout, en cas d’impact avec un train, les dégâts matériels peuvent être très importants.
La rame est alors arrêtée en pleine voie et acheminée pour déposer les voyageurs à quai. Elle peut néanmoins être immobilisée pendant plusieurs jours ce qui provoque des modifications sur le plan de transport.
Les traversées d’animaux peuvent aussi endommager les voies ou déstabiliser les talus. Il est donc parfois nécessaire d’intervenir pour assurer la parfaite géométrie des voies.
Que peut-on mettre en place ?
De nombreux retards et suppressions sont donc à prévoir dans ce type de situation. Pour contribuer à la résolution de ces problèmes, SNCF et ses agents mobilisent de nombreux moyens.
Ceux-ci existent pour éviter la présence de gibier sur les voies, mais leur mise en place est compliquée en zone dense.
- Les ultrasons en ville perturbent fortement les chiens.
- Il est impossible de clôturer entièrement les voies.
- Les gibiers pourraient entrer par les nombreux passages à niveau et ne plus être en mesure de sortir.
En résumé, sans la compagnie d’Obélix à bord, on espère ne pas rencontrer nos amis les suidés.
Pour toutes vos questions, n’hésitez pas à me contacter en commentaire ci-dessous !
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